Un bon SEO, c’est un bon GEO : Google reste ferme sur ses positions

L’émergence du GEO et son impact sur le SEO traditionnel

La montée en puissance des moteurs de recherche génératifs transforme les méthodes de référencement. Lors du récent Wordcamp US, Danny Sullivan de chez Google a précisé que le « bon SEO » intègre déjà le GEO (Generative Engine Optimization). Pour lui, il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une évolution. Toutefois, les retours du terrain et les données montrent que les tactiques GEO apportent des avantages significatifs, dépassant souvent ceux du SEO traditionnel, et redéfinissent les enjeux de visibilité et de performance à l’ère de l’intelligence artificielle.

Points clés à retenir :

  • Le GEO n’est pas un substitut au SEO mais lui donne un coup de pouce : la structuration, la clarté et l’autorité du contenu restent cruciales. Les bonnes pratiques GEO augmentent la visibilité sur les moteurs IA tout en préservant les fondements du SEO classique.
  • Des gains de performance impressionnants : adopter des tactiques GEO peut multiplier le trafic IA par des centaines de pourcents et offrir des taux de conversion bien supérieurs à la moyenne SEO.
  • Les moteurs IA valorisent le contenu GEO : être cité ou intégré dans les réponses de ChatGPT, Google SGE ou Perplexity devient stratégique pour attirer l’attention et générer des leads de qualité.
  • Google soutient l’adaptation et la continuité : en encourageant l’unification des pratiques, Google incite les professionnels à intégrer progressivement le GEO tout en maintenant leurs efforts SEO, évitant ainsi toute fragmentation et perte de confiance.

« Le bon SEO est aussi du bon GEO »

Lors de sa présentation au dernier Wordcamp US, Danny Sullivan a suscité des réactions parmi les experts du secteur. Selon lui, un bon SEO ne peut être dissocié d’un bon GEO. Le « bon SEO » inclut naturellement les pratiques nécessaires pour être visible via les moteurs génératifs et l’IA, puisque la création de contenu utile et bien structuré reste primordiale.

Pour Google, le GEO n’est pas une rupture technologique mais une évolution naturelle du SEO. La structuration du contenu, sa clarté et son autorité sont des critères indispensables pour les deux disciplines. Assurer que le bon SEO inclut le GEO permet à Google de rassurer les créateurs de contenu, affirmant que les efforts SEO « classiques » restent pertinents même dans un environnement IA.

Pour certains experts, comme Vincent DeCastro sur LinkedIn, les faits montrent que la relation entre le SEO traditionnel et le GEO est asymétrique. Si de bonnes bases SEO sont nécessaires, elles ne suffisent pas à maximiser la visibilité sur les moteurs IA. En revanche, l’adoption de bonnes pratiques GEO renforce également le SEO classique.

  • Dans la pratique, certaines entreprises ont constaté une hausse de 800 % de leur trafic annuel après avoir adopté des stratégies GEO.
  • Les visiteurs issus des moteurs IA convertissent à un taux de 27 %, comparé à 2,1 % pour les moteurs traditionnels.
  • Une entreprise du classement Fortune 500 a généré 32 % de leads qualifiés via ChatGPT, SGE et Perplexity en seulement six semaines.
  • Des études universitaires rapportent une augmentation de 40 % de la visibilité IA grâce à une structuration GEO.

Quels intérêts pour Google dans cette déclaration ?

Avec cette déclaration, Danny Sullivan, au nom de Google, vise à rassurer et rationaliser le marché du référencement en soulignant la validité des fondamentaux SEO malgré les avancées technologiques.

En évitant de provoquer une panique ou une fragmentation parmi les professionnels du SEO, Google cherche à éviter un détournement des utilisateurs vers d’autres solutions à chaque nouvelle évolution (GEO, AEO, etc.).

Google désire aussi consolider sa légitimité en tant qu’arbitre des bonnes pratiques tout en facilitant l’adoption de ses innovations sans remettre en question l’écosystème SEO déjà en place. En encourageant l’adaptation plutôt que la réinvention, Google limite les critiques, les débats et la perte de confiance.

En évitant une rupture conceptuelle, Google incite les référencements actuels à adapter leurs méthodes au lieu de les réinventer, ce qui restreint les critiques et la perte de confiance. Enfin, Google souhaite préserver la valeur du « web ouvert » en incitant les créateurs de contenu à continuer leur production pour maintenir leur référencement, même alors que l’IA générative et le zéro-clic gagnent du terrain. Ainsi, la firme peut intégrer progressivement des avancées IA sans perdre le contrôle sur la manière dont le marché les adopte.

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