Yohann NEZRI

Google a annoncé une importante mise à jour de sa plateforme AdSense : à partir du 6 novembre 2025, le contrôle de blocage des « Réseaux Publicitaires » sera remplacé par un nouveau système baptisé « Acheteurs Autorisés ». Cette évolution vise à offrir plus de transparence et de maîtrise aux éditeurs sur les annonceurs pouvant enchérir sur leur inventaire publicitaire.

Le contrôle précédent, « Autoriser automatiquement les nouveaux réseaux publicitaires certifiés par Google », sera supprimé. Désormais, les nouveaux acheteurs autorisés seront acceptés par défaut, ce qui simplifiera la gestion des campagnes tout en maintenant un haut niveau de sécurité de la marque. Ce changement exclut les réseaux publicitaires inactifs, les environnements de test et les réseaux Display & Video 360 (DV360).

Sur la nouvelle page « Acheteurs Autorisés », les éditeurs pourront autoriser ou bloquer des acheteurs spécifiques, tout en bénéficiant d’une meilleure visibilité sur leurs structures organisationnelles, notamment les relations parent-enfant entre acheteurs. Cette interface améliorée permettra un contrôle plus fin et plus transparent.

Google invite les utilisateurs à activer dès maintenant l’option d’autorisation automatique des réseaux certifiés afin d’assurer une transition fluide vers le nouveau système. Toutes les modifications de blocage faites avant le déploiement seront conservées et transférées automatiquement dans la nouvelle interface.

À compter du 6 novembre 2025, il sera possible d’accéder à la version en lecture seule de la page « Acheteurs Autorisés » via le menu AdSense : Sécurité de la marque > Contenu > Contrôles de blocage > Acheteurs Autorisés.

Cette refonte s’inscrit dans la stratégie globale de Google pour moderniser sa console publicitaire, renforcer la sécurité des éditeurs et optimiser la qualité des enchères dans AdSense.

Google a récemment mis à jour sa documentation sur les *fetchers* déclenchés par les utilisateurs, révélant que son outil d’intelligence artificielle NotebookLM ignore désormais le fichier robots.txt. Cette évolution confirme que Google-NotebookLM, un agent web spécifique, peut extraire le contenu des sites sans tenir compte des restrictions habituellement imposées par ce protocole. NotebookLM est un outil d’aide à la recherche et à la rédaction basé sur l’IA. Il permet d’analyser des pages web, de générer des résumés, de répondre à des questions et de créer des cartes mentales interactives à partir du contenu analysé. L’ajout de cet agent à la liste des fetchers utilisateurs signifie que les requêtes proviennent directement des actions humaines sur la plateforme, et non d’une activité d’indexation automatisée de Google Search.

Le rôle du fichier robots.txt est de définir quelles parties d’un site peuvent ou non être explorées par les robots. Cependant, comme les requêtes NotebookLM sont déclenchées par un utilisateur humain, Google considère qu’elles ne doivent pas être restreintes par ce fichier. Cela soulève des questions sur le contrôle des éditeurs web vis-à-vis de l’accès à leurs contenus.

Pour ceux qui souhaitent empêcher NotebookLM de collecter leurs données, Google recommande de bloquer explicitement l’agent utilisateur **Google-NotebookLM**. Les administrateurs WordPress peuvent le faire via des règles de sécurité personnalisées dans Wordfence, tandis que d’autres sites peuvent employer une directive .htaccess avec une règle de réécriture bloquant cet agent.

En résumé, Google NotebookLM ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche assistée par intelligence artificielle, mais cette mise à jour rappelle aux éditeurs l’importance de surveiller l’accès de ces agents à leurs contenus. Le débat entre innovation et respect des droits des créateurs numériques reste pleinement d’actualité.

La « Liste de Contrôle Ultime de 82 Points pour le SEO et la Visibilité AI » offre un guide pratique pour renforcer la visibilité en ligne d’une marque à l’ère de la recherche alimentée par l’intelligence artificielle. L’article met l’accent sur la combinaison des fondamentaux du référencement naturel avec de nouvelles stratégies adaptées aux moteurs de réponse IA, afin d’assurer une présence cohérente et durable sur toutes les plateformes.

Le premier pilier, le **branding**, préconise la création d’une identité de marque uniforme à travers un logo, des couleurs et un message clair. Il recommande d’étendre cette identité sur divers canaux comme les réseaux sociaux, Wikipédia ou les annuaires en ligne, tout en protégeant son espace de marque dans les résultats de recherche. L’obtention de distinctions professionnelles est également mentionnée comme un levier de crédibilité et d’autorité.

L’étape d’**audit** consiste à évaluer la visibilité actuelle de la marque sur le web et dans les recherches IA, à identifier les incohérences et à optimiser les liens entrants. Ces actions permettent de repérer les points faibles et d’améliorer les pages clés citées par les systèmes d’intelligence artificielle.

Construire une **autorité thématique** repose sur la publication de données originales, la mise à jour régulière des contenus à forte valeur et la couverture de nouveaux sous-thèmes pour accroître la pertinence sémantique.

Le **SEO technique** insiste sur la sécurité (HTTPS), l’accessibilité des robots IA et la surveillance continue du site via des audits automatisés. Le **SEO local** recommande d’optimiser les fiches d’entreprise sur Google, Bing et Apple Maps, ainsi que la création de pages spécifiques par région. Enfin, la section **rapport et analyse** souligne l’importance des outils de suivi comme Ahrefs, Google Search Console et Bing Webmaster Tools pour mesurer la performance et les opportunités.

En conclusion, ce guide se positionne comme un outil stratégique essentiel pour adapter son SEO à un écosystème de recherche en constante évolution.

Microsoft propose de nouvelles recommandations pour adapter les contenus à l’ère des réponses générées par l’intelligence artificielle. Alors que les moteurs de recherche comme Bing ou Copilot s’appuient désormais sur des algorithmes d’IA pour composer leurs réponses, la visibilité dépend de la structure et non plus seulement des mots-clés. Les robots sélectionnent des fragments précis de texte, ce qui impose d’organiser le contenu pour être compris et réutilisable facilement.

La première étape consiste à travailler le triptyque titre, meta description et H1. Ces éléments doivent clairement présenter le sujet et correspondre à l’intention de recherche. Les balises H2 et H3 structurent la suite, une idée par section pour faciliter l’extraction automatique. Microsoft recommande également d’utiliser des formats lisibles et « snippables » : blocs de questions-réponses, listes à puces, tableaux ou paragraphes courts, chacun étant autonome et clair. Ces structures augmentent considérablement les chances d’apparaître dans les extraits enrichis et les réponses des assistants.

Le balisage Schema.org, intégré en JSON-LD, joue un rôle stratégique pour expliciter la nature des contenus (produits, FAQ, avis, événements). Il aide les algorithmes à interpréter correctement les informations. Les CMS modernes intègrent ce balisage nativement, mais chaque page doit être adaptée manuellement pour une cohérence optimale.

Enfin, Microsoft met en garde contre les mauvaises pratiques : textes trop longs, contenus masqués dans des onglets, informations essentielles en PDF ou en image sans alternative textuelle. La priorisation de l’HTML et d’un langage clair, appuyé de données factuelles, améliore la compréhension par l’IA.

L’enjeu central est la « snippabilité », soit la capacité d’un contenu à être extrait et réutilisé dans une réponse. En écrivant pour la clarté, la structure et l’intention de l’utilisateur, les éditeurs maximisent leur visibilité dans les recherches alimentées par l’intelligence artificielle.

Gemini Enterprise est la nouvelle plateforme d’intelligence artificielle conçue par Google pour transformer la productivité et l’automatisation en entreprise. Intégrée à Google Cloud, elle centralise la création, l’orchestration et la gestion d’agents IA capables d’exécuter des workflows complexes à grande échelle, tout en garantissant sécurité et gouvernance. Basée sur les modèles avancés Gemini, la solution repose sur plusieurs modules stratégiques : les modèles d’IA “The Brains”, les agents internes et externes “The Taskforce”, un espace de conception visuel “Workbench”, un cadre de gouvernance robuste et une intégration complète avec les données internes de l’entreprise.

Accessible en plus de 40 langues, Gemini Enterprise répond aux besoins variés des fonctions commerciales, financières, RH et techniques. Sa compatibilité étendue avec Google Workspace, Microsoft 365, Salesforce, SAP, Jira ou GitHub favorise une adoption fluide dans les environnements existants. Grâce au protocole Agent2Agent, les agents peuvent collaborer et s’interfacer avec des systèmes tiers, permettant une orchestration intelligente des tâches, qu’il s’agisse d’automatiser des campagnes marketing, de générer du code ou de gérer le support client.

La sécurité et la conformité sont au cœur du dispositif, avec des outils d’audit, de traçabilité et de contrôle d’accès garantissant des déploiements maîtrisés. Proposée dès 21 $ par utilisateur et par mois, Gemini Enterprise se décline en deux éditions adaptées aux PME comme aux grandes organisations. Les premiers résultats observés, notamment chez Virgin Voyages, montrent des gains de productivité pouvant atteindre 75 % et une amélioration significative des performances marketing.

Avec Gemini Enterprise, Google affirme sa position de leader sur le marché de l’IA d’entreprise face à Microsoft et AWS, en offrant une plateforme ouverte, modulaire et accessible, pensée pour accélérer la transformation numérique et démocratiser l’automatisation intelligente à grande échelle.

En 2026, les assistants d’intelligence artificielle deviendront la première couche d’interaction numérique entre consommateurs, marques et données. L’article met en évidence une adoption technologique sans précédent : ChatGPT atteindra en quatre ans ce que Google a mis neuf ans à accomplir. Cette accélération, soutenue par un milliard d’utilisateurs quotidiens prévus et une intégration dans 40 % des applications d’entreprise, redessine le paysage du SEO. Les assistants ne se limiteront plus à répondre : ils exécuteront des tâches, rendant la recherche invisible, intégrée et ambiante.

Quatre forces convergent : la généralisation des usages, l’intégration professionnelle, l’investissement massif dans les infrastructures (490 milliards $ en 2026) et les progrès techniques qui transforment les modèles en agents capables d’agir. Les utilisateurs accompliront leurs objectifs sans passer par un moteur de recherche classique, ce qui déplace la valeur du référencement en amont de la chaîne d’information.

Pour les professionnels du SEO et du marketing, cela signifie une mutation profonde : les clics diminuent, la visibilité dépendra de la capacité à produire des contenus “morceaux” clairement structurés, vérifiables et exploitables par les machines. Les assistants privilégieront les extraits précis, les schémas riches, la provenance fiable et les sources citées. Les marques devront adapter leur documentation, leurs API et leurs guides pour que les agents puissent interagir avec leurs ressources.

Être “assistant-ready”, c’est anticiper les nouvelles métriques, suivre la présence de la marque dans les réponses générées et tester constamment la récupérabilité du contenu. En 2026, le SEO ne disparaît pas : il s’élève à un niveau plus stratégique, celui de la donnée fiable et structurée. Les entreprises qui s’y préparent dès aujourd’hui resteront visibles dans un monde où la recherche devient conversationnelle, contextuelle et omniprésente.

YouTube dévoile son rapport Brand Pulse, une solution innovante visant à offrir une vue d’ensemble de la présence et de la performance des marques sur la plateforme. Alimenté par l’intelligence artificielle multimodale, l’outil analyse simultanément l’audio, le visuel et le texte pour détecter les apparitions de marques dans toutes les vidéos — qu’elles soient payantes, créées par des utilisateurs ou issues de collaborations avec des créateurs. En unifiant ces signaux, Brand Pulse permet d’évaluer plus précisément la visibilité globale d’une marque et son influence sur l’engagement du public, mesurée par des indicateurs comme le nombre de spectateurs uniques ou la part de temps de visionnage.

Ce rapport marque une avancée majeure pour les professionnels du marketing, longtemps confrontés à la fragmentation des données entre campagnes publicitaires, contenus organiques et collaborations. En reliant ces éléments, Brand Pulse fournit une mesure plus complète de l’impact des marques sur YouTube, notamment par la corrélation entre exposition vidéo et augmentation des recherches de marque, également appelée “Search Lift”. Cette approche holistique permet de comprendre comment les vidéos influencent l’intention et la notoriété, au-delà des simples indicateurs de clics.

Pour les équipes médias, Brand Pulse ouvre de nouvelles perspectives stratégiques : il identifie où et comment les marques gagnent naturellement en traction, montre l’effet amplificateur des campagnes payantes sur le contenu créatif et favorise une meilleure allocation budgétaire. Bien qu’encore en phase initiale et réservé à certains annonceurs, l’outil soulève des questions sur la précision de l’IA et les critères d’attribution, mais il annonce une évolution majeure de la mesure marketing. En connectant visibilité, engagement et comportement, YouTube Brand Pulse redéfinit la compréhension de l’impact global des marques dans l’écosystème vidéo numérique.

Google teste actuellement une nouvelle version de son outil **Insights** intégré aux **Google Business Profiles**, destinée à optimiser la visibilité et la performance des entreprises locales. Cette mise à jour propose désormais des recommandations personnalisées pour améliorer la fiche établissement, allant au-delà des simples statistiques d’audience disponibles auparavant dans l’onglet « Performance ».

La fonctionnalité, repérée par **OMG National** et partagée sur *X* par **@William_SEOPro**, introduit un bouton « Insights » qui ouvre une interface interactive. Les utilisateurs y découvrent des **suggestions concrètes** telles que l’obtention de davantage d’avis clients, la mise à jour régulière des informations de leur profil et la publication de nouvelles pour engager efficacement leur audience. Ces conseils pratiques visent à renforcer la fiabilité du profil, encourager l’interaction des internautes et améliorer le **référencement local** sur Google Search et Google Maps.

Cette évolution marque un changement stratégique dans l’approche de Google : au lieu de se limiter à des données analytiques brutes, la plateforme met désormais l’accent sur **l’optimisation proactive du contenu**. Les entreprises peuvent ainsi identifier rapidement les axes d’amélioration de leur présence en ligne et ajuster leur communication pour attirer plus de visiteurs.

En intégrant ces nouveaux **Insights**, Google offre une solution complète mêlant analyse de performance et recommandations actionnables, simplifiant la gestion du profil d’entreprise. Cette innovation s’inscrit dans une démarche visant à rendre les **Google Business Profiles** plus dynamiques, interactifs et orientés résultats.

Pour maximiser les bénéfices de cette mise à jour, il est conseillé de suivre les recommandations proposées, d’encourager les avis positifs, et de publier régulièrement des actualités ou offres spéciales. En exploitant intelligemment ces nouvelles données, les entreprises renforcent leur **visibilité locale**, améliorent leur réputation en ligne et attirent un trafic qualifié durablement.

Google étend son mode IA à 36 nouvelles langues et près de 50 pays, incluant la Belgique et les Pays-Bas, marquant une avancée majeure dans l’intégration de l’intelligence artificielle à son moteur de recherche. Basé sur la version Gemini 2.5, ce mode offre une expérience interactive permettant aux utilisateurs de dialoguer directement avec l’IA de Google pour traiter des questions complexes et obtenir des réponses contextualisées. Contrairement aux AI Overviews, qui se limitent à générer des résumés automatiques, le mode IA propose une approche conversationnelle enrichie, favorisant une compréhension plus fine des besoins et des nuances linguistiques locales.

Lancé le 8 octobre 2025, ce déploiement mondial s’inscrit dans la stratégie de Google de rendre la recherche plus intuitive et personnalisée. Le mode IA ne remplace pas la recherche classique : il s’adresse avant tout aux requêtes longues, composées de plusieurs étapes ou sous-questions, offrant une interaction trois fois plus approfondie que les recherches traditionnelles. Cette innovation s’appuie sur les capacités multimodales de Gemini, capable de gérer des requêtes textuelles et visuelles dans un même échange.

Toutefois, la France n’est pas encore éligible à cette nouveauté. De nombreux utilisateurs observent le message indiquant que le mode IA n’est pas encore disponible sur leur compte ou appareil, signe d’un déploiement progressif. Google prévoit d’étendre cette fonctionnalité à davantage de pays dans les prochains mois. D’ici là, les internautes français devront patienter avant de pouvoir accéder à cet outil qui révolutionne la recherche en ligne. Optimisé par Gemini 2.5, le mode IA illustre la volonté de Google d’offrir une expérience de recherche basée sur le raisonnement avancé, les échanges naturels et la compréhension contextuelle, redéfinissant ainsi la manière d’interagir avec le moteur de recherche.

Gemini 2.5 Computer Use est la dernière innovation de Google en matière d’intelligence artificielle, conçue pour révolutionner l’interaction avec le web. Cet agent IA autonome agit dans un navigateur comme un véritable utilisateur : il clique, tape, défile, soumet des formulaires et navigue sans recourir à des API externes. Grâce à la vision par ordinateur et au traitement avancé du langage naturel, Gemini 2.5 interprète les interfaces visuelles, comprend le contexte et exécute les actions nécessaires jusqu’à l’achèvement complet d’une tâche.

Intégré à l’API Gemini, à Google AI Studio et à Vertex AI, ce modèle permet aux développeurs d’automatiser le test d’interfaces, la collecte de données et les workflows complexes. Utilisé déjà dans des projets comme Project Mariner ou Firebase Testing Agent, il améliore la productivité et réduit les erreurs tout en ouvrant la voie à des assistants numériques autonomes. Sur les benchmarks Online‑Mind2Web et WebVoyager, il surpasse ses concurrents en rapidité et précision, confirmant son potentiel comme référence des agents web intelligents.

Google a toutefois renforcé la sécurité : chaque action est validée par un système de vérification indépendant, évitant risques et abus. Les développeurs peuvent imposer des confirmations humaines pour les tâches sensibles, garantissant fiabilité et conformité aux bonnes pratiques de déploiement. L’agent se limite pour l’instant à l’environnement du navigateur, offrant un cadre sécurisé tout en exploitant l’espace numérique le plus universel des postes modernes.

Avec Gemini 2.5 Computer Use, Google franchit une étape clé vers l’IA agentique : une technologie capable non seulement de répondre mais d’agir, transformant durablement l’automatisation web, le développement logiciel et l’expérience utilisateur. Ce modèle représente une avancée stratégique pour Google dans la maîtrise du web intelligent et la démocratisation des assistants IA performants et responsables.